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Étude de cas : copropriété, 5e arrondissement – grand appartement de 120 m² insalubre avancé

Étude de cas copropriété 5e arrondissement grand appartement de 120 m² insalubre avancéDans une copropriété du 5e arrondissement, un appartement de 120 m² était abandonné et en état d’insalubrité critique. Des amas de déchets orga­niques, des infestations de rats et cafards, des moisissures et humidité, causant nuisances au voisinage.

Intervention d’urgence

  • Arrêté municipal couplé à décision judiciaire

  • Accès forcé autorisé

  • Tri et évacuation de volumes estimés à 150 m³

  • Nettoyage extrême, désinsectisation, désinfection

  • Travaux complémentaires : nettoyage des canalisations, traitement des murs, planchers

Coût approximatif

Pour intervention extrême sur 150 m³ à ≈ 60 €/m³, le coût estimé atteint ≈ 9 000 €. Alternativement, selon Owen Services, pour grande surface, nettoyage extrême peut dépasser 8 000 €.

Résultats

Appel aux services publics et relogement du résident hospitalisé en psychiatrie. La copropriété a mobilisé des aides pour financer la remise en état. Les parties communes ont été assainies, et un suivi social mis en place.

Étude de cas: M. R, 68 ans, 3e arrondissement – studio de 35 m² en urgence sanitaire

M. R habitait un studio très encombré de 35 m² dans le 3e arrondissement. Une plainte des voisins pour odeurs nauséabondes déclenche l’intervention municipale d’urgence. L’état était jugé modéré à sévère : accumulation de déchets alimentaires, envahissement partiel des pièces, présence d’insectes visibles.

Intervention coordonnée

Tarification estimative

Pour un logement de 35 m² soumis à nettoyage intensif, le tarif selon Owen Services est de l’ordre de 1 500 € à 2 500 €. En considérant 60 €/m³ pour 35 m³, le total avoisine ≈ 2 100 €.

Résultats

Le logement a été assaini rapidement, le locataire hospitalisé temporairement. Suite à l’intervention, un relogement social a été organisé avec un accompagnement psychique et sanitaire.

Étude de cas : Mme B, 75 ans, quartier La Joliette – appartement de 55 m² avec encombrement lourd

Mme B vivait seule dans un appartement de 55 m² au quartier La Joliette, accumulant des déchets, vêtements et cartons sur plus de la moitié de sa surface. Les toilettes étaient inutilisables et des moisissures s’étaient installées dans la cuisine. L’état sanitaire était jugé sévère, avec mini‑infestations et risque de contamination.

Intervention menée

Tarification estimée

Selon les tarifs relevés à Marseille, pour un envergure sévère sur 55 m² (≈ 60 m³), l’intervention s’inscrit dans la fourchette nettoyage extrême : environ 60 €/m³, soit ≈ 3 600 €

Résultats

Après intervention, le logement a retrouvé un état salubre. Mme B a été relogée temporairement, et un suivi social assuré pour éviter une rechute. Le retour dans un environnement sain a permis rétablissement de son autonomie et de sa dignité.

Monsieur D., 62 ans, Résidence Belle de Mai : un cas d’accumulation intellectuelle extrême

Un profil inattendu

Monsieur D., ancien universitaire, vivait seul dans un deux-pièces. C’est un homme cultivé, passionné de philosophie et d’histoire. Mais son appartement était rempli de livres du sol au plafond, dans toutes les pièces, y compris les sanitaires et la cuisine. Il n’utilisait plus sa douche depuis plus d’un an.

Le déclencheur

Une infiltration d’eau chez le voisin du dessous révèle une humidité extrême et un début d’affaissement du plancher sous le poids des ouvrages (plus de 2,5 tonnes selon le rapport de l’expert bâtiment).

Une évacuation millimétrée

Un rapport au monde à préserver

Ce cas interroge la frontière entre collection, passion et pathologie. L’accumulation dite « intellectuelle » est parfois tolérée jusqu’à devenir un danger structurel. La densité maximale recommandée pour une bibliothèque est de 600 kg/m², selon le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB).

Madame L., 38 ans, La Joliette : accumulation compulsive et syndrome de Noé

Une situation atypique

À seulement 38 ans, Madame L. est mère de deux enfants. Suite à une séparation difficile, elle développe des troubles obsessionnels compulsifs. Elle accumule des objets mais aussi… des animaux. En l’occurrence, plus de 14 chats et 3 chiens vivaient dans son appartement de 65 m².

Un signalement via l’école

Ce sont les enseignants de son fils aîné qui ont alerté les services sociaux après avoir constaté une forte odeur sur ses vêtements, une somnolence chronique et des difficultés de concentration. Une enquête de l’Aide Sociale à l’Enfance est ouverte.

Intervention complexe et encadrée

Accompagnement social

Madame L. a pu bénéficier d’un suivi psychologique intensif, d’un soutien parental et d’un relogement temporaire pendant la remise en état. L’approche a été bienveillante et sans stigmatisation.

Le syndrome de Noé en France

Ce type de cas, dit syndrome de Noé, est moins connu mais en augmentation. Selon l’Association Française de Zoopsychiatrie, plus de 200 cas sont recensés chaque année. Il s’agit d’une variante du syndrome de Diogène avec une composante animale forte.

Copropriété, 5e arrondissement de Marseille : une urgence sanitaire gérée par la mairie

Le signalement d’un danger collectif

Dans un immeuble du 5e arrondissement, les habitants d’une copropriété alertent la mairie sur un appartement totalement abandonné. Les odeurs nauséabondes et la présence de nuisibles s’intensifient, les conduits d’aération véhiculent l’insalubrité dans d’autres logements.

Une expertise hygiène de la ville confirme la présence de matières organiques décomposées, de rats, et de prolifération bactérienne importante.

Procédure administrative d’urgence

Le maire, conformément à ses prérogatives en matière de salubrité publique (article L.2212-2 du Code général des collectivités territoriales), prend un arrêté d’urgence sanitaire. La préfecture est saisie.

Déroulement de la mise en sécurité

Un suivi au long cours

L’occupant, hospitalisé d’office pour troubles psychiques, est ensuite pris en charge par un dispositif logement adapté. La copropriété a pu bénéficier d’aides départementales pour les frais liés à la désinsectisation et la remise en état des parties communes.

Le point réglementaire

Ce type de situation met en évidence le rôle des pouvoirs publics face aux logements dits « pathogènes ». L’ANIL recense chaque année des centaines d’interventions similaires, qui mobilisent des budgets publics et soulignent la nécessité de prévention.

Monsieur K., 54 ans, Saint-Antoine : une intervention coordonnée avec le CMP

Un isolement progressif

Monsieur K. vivait dans un studio HLM à Saint-Antoine. Ancien technicien réseau, il avait été licencié à 47 ans. À partir de là, son isolement a augmenté : plus de contacts familiaux, retrait progressif de la société. Le concierge de l’immeuble s’inquiétait de mauvaises odeurs, d’insectes visibles et de plaintes d’infiltrations chez les voisins.

Un signalement nécessaire

Alerté par le voisinage, le Centre Médico-Psychologique (CMP) local ouvre un dossier. L’homme souffre de troubles schizo-affectifs, avec une désorganisation de son comportement. Le syndrome de Diogène a été identifié, combiné à des troubles de type paranoïde.

Déroulement de l’intervention

Avec l’accord du juge des tutelles, une intervention coordonnée est mise en place :

Ce que cela nous apprend

Cette histoire illustre que l’intervention dans des cas de Diogène ne peut se résumer à un nettoyage technique. L’approche pluridisciplinaire (psychiatrie, hygiène, logement, social) est indispensable. Le rôle du CMP est ici central. Le rapport 2023 de la Haute Autorité de Santé recommande d’ailleurs une action coordonnée dans ces cas, avec inclusion du patient autant que possible.

Madame S., 81 ans, Vieux-Port : quand le quotidien bascule après une chute

Contexte humain

Madame S. vivait seule depuis une vingtaine d’années dans son appartement du Vieux-Port, à Marseille. Ancienne institutrice, veuve depuis 2004, elle avait toujours été autonome malgré des soucis articulaires chroniques. Les voisins la voyaient peu mais savaient qu’elle était présente, sa boîte aux lettres régulièrement vidée et sa lumière parfois allumée tard le soir.

Un matin de novembre, elle chute dans sa cuisine. Incapable de se relever, elle reste au sol plus de 18 heures avant d’être retrouvée grâce à l’intervention d’un neveu inquiet.

Conséquences de l’hospitalisation

Transportée en urgence, elle est hospitalisée plusieurs semaines. L’équipe sociale du service gériatrie découvre que son appartement est dans un état avancé d’insalubrité : restes alimentaires moisis, sanitaires inutilisables, présence d’insectes rampants. Une hygiène dégradée s’était installée sur plusieurs mois, voire années, sans que personne ne s’en aperçoive.

Intervention technique

Un nettoyage de type syndrome de Diogène a dû être organisé. L’intervention a nécessité :

Enjeux humains

L’équipe sociale a œuvré pour préserver la dignité de Madame S. et lui permettre un retour dans un logement adapté. Cette situation typique montre combien la perte d’autonomie peut précipiter des ruptures dans l’environnement de vie. Selon une étude de l’INSERM, 47 % des personnes âgées vivant seules présentent un risque accru de négligence domestique.